expo erquy 1

14 Octobre 2018

Exposition galerie d’ERQUY _ 20oct au 4nov 2018

chapitre 1

NY Miami Berlin Londres Beijing et Shanghai, ne veulent pas exposer mon travail. Geffen Nahmad Ivanishvili Saatchi Pinault Arnault Würth Brant Broad Guan Yi, ne veulent pas « me collectionner ». OK, je n’insiste pas. Erquy m’expose, ça me suffit, c’est top. Bien plus tendance, du futur. J’anticipe l’effondrement climatique-économique-pathétique. De fait, de mon vivant, je ne vais pas connaître la reconnaissance ni la fortune. Pas de célébrité sur TV-réalité ni U-tube. Pas de monumenta au grand Palais, ni rétrospective géante, nulle part sur les murs d’un musée, dans les hangars d’un FRAC, ou d’un MAC, aucun spectacle à la Bansky

( Rappel :

folie autour d’une petite fille crayonnée avec un ballon-cœur rouge, top gnangnan, papier à peine entamé et proprement tailladé qu’un bon feu aurait pour de bon détruit, pour de "vrai". Et aucun sniff … etc. Encore un trader à bulles sur le marché. Avec une tête de mort au lieu d’un cœur, Pinault l’aurait acheté à coup sûr pour le carrer dans son palazzo)

pas plus de coffre-fort suisse pour garantir un talent-or. Vanité à ravaler, orgueil à tuer. Néanmoins je sauve l’ego, si souvent froissé déchiré papier : j’expose à mon idée dans la ville que j’ai choisie, Erquy.

LA ville qui me botte, maintenant.

13oct 2018 : derniers préparatifs d’avant expo. Un mailing, des affiches et un poil de blabla (à la mesure de mon maigre possible), réflexion ultime sur les installations, une scénographie contemporaine, et surtout, beaucoup marcher sur bords de mers, pour faire un énorme courant d’air sur tout ça.

Un seul et unique vrai objectif à cette expo

« BPP/ZOO » à Erquy :

que cela me plaise. Mieux, que j’arrive à m’épater avec ça, malgré tout le bordel que j’ai dans la tête, ma vie, mon travail. Que j’arrive avec cette installation - je commence normalement ce prochain mercredi 19 – des toiles bois et bidules à exposer et m’exposer avec le plus de sincérité, d’authenticité, possible. Que je me reconnaisse dans ce travail, plus ou moins cohérent car étalé sur une trentaine d’années pour certaines huiles.

C’est brut et singulier, primitif et lointain. Méchant challenge, pas ordinaire et quasiment, un travail invisible.

« Pour ne pas disparaître, ne pas apparaître » est un dicton absurde que je m’axiome pour ne pas couler, parfois. Sur mon Bateau Papier Plié, je prends l’eau, le vent et les vagues scélérates, sans trop y faire attention quand je crée, quand je peins ou j’écris, quand j’explore mon pQf d’univers. Je prends le large dès le vernissage, ce vendredi 19 octobre 2018.

La suite de ce « journal de bord » ou livre de navigation, sera pour partie sur instagram. Plus tard, peut-être, sur d’autres supports ? A voir, ou pas … Prendre un cap aidé par une boussole affolée.

Pour mon Trafalg'Art. J'ai trouvé mon navire, papier, le pQf Victory,

et un équipage. Finalement, j'embarquerai une fois de plus (sans doute) mes "têtes de rien" mon Nelson tout cassé-bricolé. Nelson ou Achab, entre fiction et conceptuel, narratif et pure émotion. je cherche mon Moby juste pour nager en sa compagnie.

Le pQf Victory, en-cours d’immatriculation à St-Brieuc (SB 4444), comme moi, en attente, pareil, pour retour à la MDA (maison de artistes). Là, sans siret ni chaussette (fait trop chaud en Bretagne) je fais du hors cadre, derrière l’horizon.