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LA peinture
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Espérer ?

Espérer ?

Espérer ?

 

 

Réflexion résiduelle au café sur religions avec textes, ou pas, (c'est dimanche) des livres écrit par l’humain pour aider son prochain à trouver un repos, définitif, comment l’endormir et le manipuler. 

 

Tout comme un parent qui raconte une histoire à son enfant pour qu’il trouve le sommeil.

 

 

 

Ceci dit-écrit-pensé, comment faire sans cette histoire, gnangnan ou pas, bêta-simple à vous tuer le cerveau ou, hypercomplexe à vous tatouer un vertige ? Comment vivre chaque jour, heure minute seconde, sans espérer ? Même si, c’est espérer follement ? Et, si espérer aussi, peut vous détruire de l’intérieur, vous transformer en une sorte de monstre ? Espérer est définitivement une drogue. Mais comment vivre sans drogue ? Celle-ci, liturgique, ou d’autres, qui vous trompent, vous floutent le peu de choses que vous pourriez percevoir, comprendre, un peu, réaliser, presque ? Toutes ces pratiques, substances, manipulations, qui vous empêchent d’atteindre un état de lucidité, suffisant, pour que l’histoire ne vous berce plus, pour sortir de votre état hypnotique, et, être en vie, pour de vrai … Drogues innombrables qui vous empêchent, ou, vous sauvent de ça ?

 

 

Car qui, et comment, peut vivre en vrai cette vie qui va finir, par nécessité, pour continuer un cycle, parce que la Vie, le Tout, la vibration originelle et sa force d'inertie, est une perpétuelle création qui elle, peut-être, ne finira pas ? Un temps morfal qui dévore les individus (comme le chronos de Goya se goinfre de sa descendance) et qui trouve son énergie, son invention, son inspiration vitale, dans un génocide répété de tout ce qui est, massacre sans fin, pour créer ce qui va être. 

 

 

Ou tout ça (qui sait?) finira quand le temps s’éteindra ? Quand l’inertie, le mouvement, ne seront plus,

 

« quand » le temps aura fini sa course.

 

 

 

 

 

Alors, en attendant, je mâchouille mes réflexions d'un petit matin que je trempe dans un café noir sans sucre, et me dis, après épuisement des mots, que je fais vraiment bien de peindre ... Non ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors ...

Peindre et repeindre sur un même et seul tableau, une toile de lin, toile d’internet, écran-fumée, comme j’écris toujours et encore la même litanie, sur cette vie qui va finir, qu’il faut vivre au mieux, avec drogue ou pas, ou pas trop, avec un peu de lucidité mais pas plus que ça, si possible sans se tromper, s'illusionner... sans nuire. Un tableau sur un mur blanc, une vie avec son cadre qui borde. Voyager vers le fond. Coeur battant d'une existence unique, expérience sublime, autant que faire se peut ...